Selon Charlie
Réalisé par Nicole Garcia
Avec Jean-Pierre Bacri, Benoit Magimel, Vincent Lindon, Benoit Poelvoorde...
Sortie en salles le 23 Août 2006
> Bande-annonce <
Avec Jean-Pierre Bacri, Benoit Magimel, Vincent Lindon, Benoit Poelvoorde...
Sortie en salles le 23 Août 2006
> Bande-annonce <
Chère Nicole G.
L'été n'est même pas terminé que tu nous amènes déjà l'hiver... Ton film si stérile pourrait en effet renvoyer prématurément n'importe quel mammifère hibernant dès les premiers frimats. Déjà que ce mois d'Août hexagonal fut l'opposé du mois dernier sur le plan météorologique, tu enfonces définitivement le clou en amenant la grisaille dans nos salles de cinéma. Déjà dans L'adversaire, ton précédent film que j'avais pourtant apprecié, tu tentais de rendre le terne plus terne encore quand d'autres lavent plus blanc que blanc. Sec, froid, glacial, long, mou, pédant, plat, fade, centré, auto-centré, inutile. La matière sans l'essence... L'essence sans effusion, sans sens, voila Selon Charlie. Un film choral comme sait si bien le faire notre bien aimé cinéma français. Des têtes d'affiches pour donner du volume et des sous-intrigues censés s'entrechoquer à la manière d'un Magnolia, tes idées de départ chère Nicole G. ne sont pourtant pas mauvaises, à défaut d'être franchement originales. Au milieu de tout ça, tu nous mets un petit garçon nommé Charlie qui selon toi est le fil rouge de chaque histoires contée... Bon, si tu le dis, encore aurait-il fallu rendre la chose bien plus explicite à l'écran.
Récapitulons : il ya un maire sans étiquette ayant pour maitresse une jeune femme habitant en HLM, un professeur de collège rattrapé par son passé de chercheur, un éminent scientifique qui revient dans sa ville natale pour un colloque, un jeune champion de tennis mal dans sa peau, un mec encore sous conditionelle et un père qui utilise son fils (Charlie) pour couvrir ses parties de jambes en l'air avec la femme du professeur de collège. Tu n'as pas l'impression de trop tartiner non ? En tout cas, ça patine, c'est certain...
Tu cherches à révéler les carapaces brisées de tout ces hommes, tu cherches la rédemption pour chacun d'eux mais tu alourdis surtout ton propos. C'est bien beau de faire de jolis plans, si ton spectateur s'ennuie, il n'y prêtera même pas attention. Et, c'est bien beau d'avoir une distribution ronflante, si c'est pour tromper le spectateur, ce n'est vraiment pas la peine...Même le synopsis officiel est erroné puisqu'on nous parle d'une ville au bord de l'Atlantique, hors saison. On m'aurait donc menti ? La Seine-Maritime ne ferait plus face à la Manche ?... Alors je veux bien croire, Nicole, que tu as mis tout ton coeur dans ton dernier film, ça n'empêche que j'ai le sentiment d'avoir perdu deux heures de ma vie dans un cinéma et c'est très dur à avaler. Comme je ne suis pas rancunier, j'attends beaucoup de ton prochain film. A bientôt et bonne continuation.
L'été n'est même pas terminé que tu nous amènes déjà l'hiver... Ton film si stérile pourrait en effet renvoyer prématurément n'importe quel mammifère hibernant dès les premiers frimats. Déjà que ce mois d'Août hexagonal fut l'opposé du mois dernier sur le plan météorologique, tu enfonces définitivement le clou en amenant la grisaille dans nos salles de cinéma. Déjà dans L'adversaire, ton précédent film que j'avais pourtant apprecié, tu tentais de rendre le terne plus terne encore quand d'autres lavent plus blanc que blanc. Sec, froid, glacial, long, mou, pédant, plat, fade, centré, auto-centré, inutile. La matière sans l'essence... L'essence sans effusion, sans sens, voila Selon Charlie. Un film choral comme sait si bien le faire notre bien aimé cinéma français. Des têtes d'affiches pour donner du volume et des sous-intrigues censés s'entrechoquer à la manière d'un Magnolia, tes idées de départ chère Nicole G. ne sont pourtant pas mauvaises, à défaut d'être franchement originales. Au milieu de tout ça, tu nous mets un petit garçon nommé Charlie qui selon toi est le fil rouge de chaque histoires contée... Bon, si tu le dis, encore aurait-il fallu rendre la chose bien plus explicite à l'écran.
Récapitulons : il ya un maire sans étiquette ayant pour maitresse une jeune femme habitant en HLM, un professeur de collège rattrapé par son passé de chercheur, un éminent scientifique qui revient dans sa ville natale pour un colloque, un jeune champion de tennis mal dans sa peau, un mec encore sous conditionelle et un père qui utilise son fils (Charlie) pour couvrir ses parties de jambes en l'air avec la femme du professeur de collège. Tu n'as pas l'impression de trop tartiner non ? En tout cas, ça patine, c'est certain...
Tu cherches à révéler les carapaces brisées de tout ces hommes, tu cherches la rédemption pour chacun d'eux mais tu alourdis surtout ton propos. C'est bien beau de faire de jolis plans, si ton spectateur s'ennuie, il n'y prêtera même pas attention. Et, c'est bien beau d'avoir une distribution ronflante, si c'est pour tromper le spectateur, ce n'est vraiment pas la peine...Même le synopsis officiel est erroné puisqu'on nous parle d'une ville au bord de l'Atlantique, hors saison. On m'aurait donc menti ? La Seine-Maritime ne ferait plus face à la Manche ?... Alors je veux bien croire, Nicole, que tu as mis tout ton coeur dans ton dernier film, ça n'empêche que j'ai le sentiment d'avoir perdu deux heures de ma vie dans un cinéma et c'est très dur à avaler. Comme je ne suis pas rancunier, j'attends beaucoup de ton prochain film. A bientôt et bonne continuation.
Peyonote : 2/10